20 novembre 2016 à 10:32

Marche santé du vendredi 18/11 ... L'Endre

18 novembre 2016,

allo Charly.. c’est Pascal il fait super beau , on maintient la balade!

Mais  ça!  C ’était à 11h.

C’est sous un ciel gris que nous partons à 13h30 du parking du Réal en covoiturage à L’Endre au dessus de La Motte pour une promenade santé de 7 km .

14 membres des «Leî  Caminaïre Pescadou » sont présents pour cette marche. Si le ciel est boudeur, la température de 14° (pour une mi - novembre) et l’absence de vent ainsi que la bonne humeur sont les points forts de cet après-midi.

La piste est large et carrossable. Nous croisons quelques rares véhicules sur cette première portion d’environ 1,5 km qui est toutefois très agréable  à faire à pied. Ce chemin longe le lit de l’Endre,  à sec en cette période, mais laisse entrevoir, au détour de ses courbes,  quelques trous d’une eau claire et limpide dans laquelle la végétation automnale se miroite avec délicatesse .

Les vestiges d’une construction circulaire d’environ 3 m de diamètre apparait sur le bord droit de la piste. La base semble creusée et  taillée dans la roche mère, la partie supérieure affleurant le niveau du sol est en appareillage grossier. Nous nous questionnons sur son origine et son utilité? Citerne, puits, ou fondation d’un moulin éolien , nous repartons avec nos interrogations. Nous arrivons maintenant aux bâtiments de l’ONF entourés par des pins parasols et maritimes de toute beauté et d’une taille majestueuse .

La marche se poursuit jusqu’à la cascade de l’Endre, but ultime de cette randonnée.

Le cadre est magique, au travers des feuillages jaunes des arbres ; une grande vasque d’eau vient mourir sur une langue de galets  et, sur l’autre rive, les ruines d’un moulin  hydraulique dresse avec fierté une façade encore imposante.

Appareil photo en main, le doigt sur le déclencheur, j’avance ; la cascade est là, mes compagnons sont devant, certains sont déjà au milieu du cours d’eau que l’on franchit facilement à pieds secs. L’eau qui coule entre les roches n’est que de quelques mm par endroit, ça aide...

En amont sur la droite, se dresse une falaise abrupte et déchiquetée sur laquelle la végétation s’accroche et se mélange aux tons ocres, gris et orangés de cette présence minérale.

Est -ce le débouché des gorges de PENNAFORT ? Il en faudrait peu pour que j’aperçoive quelques chevaliers du temple escortant des pèlerins depuis le VERDON jusqu’à la mer, pour une croisade incertaine.

Le moulin et ses biefs de dérivation encore visibles garderont, tout comme notre premier vestige, leur histoire et leur secret.

P.S Un grand merci aux randonneurs passés, futurs et présents  ainsi qu’aux agents forestiers pour l’état du site et du parcours impeccable.

Un petit bémol pour .. la région, le département, la commune ?? pour le manque d’information .

En effet une dizaine de panneaux d’information, peut-être moins? sur la flore et les vestiges présents sur ce parcours. ne devrait pas mettre trop en péril le budget de ces organismes au regard de la plus-value culturelle et touristique à en retirer.

Cette interpellation citoyenne n’engage que son auteur.

Pascal BRUX

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